Je photographie le couchant comme le levant, je les appelle « Crépuscules des Dieux ». Je pense bien sûr à la musicalité de l’ultime guerre entre les dieux et les Géants de Richard Wagner. Lors d’un voyage en train, en voiture, d’une ballade à pied, sur la plage, en montagne, j’aime être surprise par l’incommensurable au-dessus et face à moi. Je me soucie peu de l’optique, mon smartphone en poche, saisir l’instant est ma préoccupation immédiate. J’aime l’instantané, le cliché à outrance, l’effet « too much » que la nature offre au regard, je ne corrige jamais les images. J’ai toujours en tête que ce sont des notes, des souvenirs d’impressions qui me conduiront vers la peinture. Il sera alors question soit de ciel, soit de mer.
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